L’immédiat après-guerre a décidément la cote au royaume du polar. Dans cette profusion de nouvelles parutions, dont certaines excellentes, « Nuit et Brouillard » d’Yves Fougères occupe une place à part. Lauréat du prix du Quai des Orfèvres en… 1948, l’année de sa parution, ce roman nous révèle en effet ce que pouvait voir, savoir, et imaginer un homme de 27 ans contemporain des faits.

De son vrai nom Yves Le Souchu, Yves Fougères naît en 1921 à Bordeaux – il meurt très jeune, en1953, à Rions. Se consacrant à la littérature après des études d’histoire, il est l’auteur de plusieurs pièces de théâtre, de nouvelles et de romans. Témoignant d’un vrai talent tant au niveau dramaturgique que styliste, « Nuit et Brouillard » – le nom de code du décret nazi ordonnant la déportation, dans le plus grand secret, de tous les opposants ou ennemis du Troisième Reich – en est le plus célèbre. Ce roman d’espionnage n’avait plus été réédité depuis l’après-guerre. C’est désormais chose faite grâce aux Nouveau Monde éditions. Une des bonnes surprises de la rentrée.

Complexe dans sa construction comme dans son propos, « Nuit et Brouillard » commence le 16 mars 1946. Il démarre avec le récit du lieutenant Karl Weber, un ancien SS qui parvient à s’évader d’une prison française en compagnie de trois autres nazis. A ce premier récit s’ajoute et se mêle un second, celui du lieutenant français Prieur. Envoyé par les services secrets à Freiburg, en Allemagne, il est chargé d’enquêter sur la disparition et le meurtre de deux agents, tout en aidant ses collègues à surveiller Weber. Se faisant passer pour un journaliste censé effectuer un reportage dans la région, Prieur découvre qu’une boîte de nuit locale, la Lune bleue, sert de couverture à un réseau de nostalgiques du Troisième Reich. Des hommes cyniques et sans scrupules bien résolus à rétablir par la force l’ordre ancien en exhortant notamment le peuple allemand à reprendre les armes. Dans ce nid de vipères où chacun dissimule sa véritable identité, il devient de plus en plus difficile de distinguer ses amis de ses ennemis. Le lieutenant Prieur parviendra-t-il à sauver sa peau? Rien n’est moins sûr.

Rappelant que la paix ne se fait pas en un jour et que l’infamie peut, si l’on n’y prend garde, renaître à tout moment de ses cendres, « Nuit et Brouillard » est un roman sombre et lucide. Chez Yves Fougères, le noir se teinte toutefois d’ironie et d’humour. L’auteur se moque ainsi gentiment d’un article rédigé par Prieur: « Beaucoup de généralités. Ce n’était peut-être pas transcendant, mais c’était du journalisme courant. » Il nous offre enfin de très belles descriptions de personnages et de lieux. Et notamment de ce voyage en train « où les tunnels se succédaient avec des grondements de gouffre et où la fumée s’écoulant dense et morte sur les vitres se condensait en vapeur sale ».

 

« Nuit et Brouillard ». D’Yves Fougères. Nouveau Monde éditions, coll. Sang-froid, 256 p.

L’immédiat après-guerre a décidément la cote au royaume du polar. Dans cette profusion de nouvelles parutions, dont certaines excellentes, « Nuit et Brouillard » d’Yves Fougères occupe une place à part. Lauréat du prix du Quai des Orfèvres en… 1948, l’année de sa parution, ce roman nous révèle en effet ce que pouvait voir, savoir, et imaginer […]

Voilà un polar magnifiquement minimaliste. Et d’une diabolique habileté. Republié dans la sélection Classique de la Série Noire plus de soixante-cinq ans après sa première parution en français, « Et pourtant, elle tourne! » de l’Américaine Craig Rice (1908-1957) a pour principal décor une fête foraine située sur une jetée en bord de mer. Au menu, musiques tonitruantes, odeurs de friture, baraques abracadabrantes, amitiés fortes et complicités secrètes. Le fil conducteur du roman, au premier abord, semble lui aussi fort simple: une traque. La traque d’un assassin dont on connaît – ou croit connaître – d’emblée l’identité. Peu de suspense apparemment, mais ne vous y fiez pas trop!

Le meurtre s’est déroulé le temps d’une révolution de la grande roue, en pleine kermesse. La victime, poignardée dans le dos à l’aide d’un couteau de cuisine ordinaire, s’appelait Mac Gurn. Il était le boss des jeux clandestins. Pour les policiers – et pour le lecteur habilement piégé par l’auteure – le rusé Tony Webb s’impose comme le coupable idéal. Non seulement il vient de sortir de prison et se trouvait à la fête foraine au moment du crime, mais il avait un sérieux contentieux avec la victime. Reste à prouver sa culpabilité, et c’est là que tout se complique car Tony s’est fabriqué un solide alibi.

Il existe cependant une faille dans cette machinerie bien huilée. Un témoin potentiel. Au moment du crime, perchée sur un tabouret, Ellen posait pour Amby, le portraitiste de rue sourd-muet installé juste en face de la grande roue. Qu’a-t-elle vu? Art Smith, le chef de la Criminelle voudrait bien le savoir. Tony Webb également. Tous deux vont se mettre à la recherche de la jeune femme et s’éprendre follement de son mystère et de sa beauté. Le policier, qui n’a d’ordinaire pour religion que le règlement et pour bible le « Manuel des procédures policières », ira même jusqu’à évoquer dans son rapport sa « bouche semblable à une rose meurtrie ». On imagine la tête de son supérieur! La métaphore s’avérera tristement prémonitoire.

« Et pourtant elle tourne! » reste un roman atypique dans la production de Craig Rice plutôt tournée vers la comédie policière et le polar loufoque.  De son vrai nom Georgiana Ann Randolph Walker Craig, cette autrice à succès fut, en 1946, la première femme auteure de romans noirs à faire la Une du Time Magazine. Ses livres figuraient alors parmi les plus grosses ventes, aux côtés de ceux de Raymond Chandler ou de Rex Stout. Paru en 1949, « Et pourtant elle tourne! » s’inscrit donc dans une autre veine, plus réaliste et noire. On y retrouve toutefois un des thèmes récurrents de son œuvre, nourri par sa propre biographie, celui de l’abandon. Dans ce magnifique roman, en effet, Ellen, qui aime tant les parcs d’attractions, et le triste policier Art Smith ont tous deux grandi en orphelinat.

 

« Et pourtant, elle tourne! ». De Craig Rice. Traduction de l’anglais de Jacques Papy, révisée par Cécile Hermellin. Préface inédite de Natacha Levet. Gallimard, Collection Série Noire, Série Classique, 254 p.

Voilà un polar magnifiquement minimaliste. Et d’une diabolique habileté. Republié dans la sélection Classique de la Série Noire plus de soixante-cinq ans après sa première parution en français, « Et pourtant, elle tourne! » de l’Américaine Craig Rice (1908-1957) a pour principal décor une fête foraine située sur une jetée en bord de mer. Au menu, musiques […]

Toute ville, tout village même le plus modeste peuvent aujourd’hui prétendre servir de décor à un polar. Paris figure toutefois parmi les plus célèbres et les plus courtisées, tant par la littérature que par le cinéma. Journaliste et fin connaisseur de la capitale française, Marc Lemonier lui consacre un petit guide généreux, pratique et largement illustré proposant 32 balades « dans les pas des héros de séries, de films et de romans policiers ». L’ouvrage se divise en sept grands secteurs regroupant de deux à quatre arrondissements. Agrémenté d’une liste de romans, voire de films, à (re)découvrir in situ, chaque chapitre comprend une demi-douzaine de promenades accompagnées de plans.

C’est « Autour du 36 du quai des Orfèvres » et du fameux siège de la P.J. que, tout naturellement, commence le voyage. Après avoir relaté l’histoire littéraire de l’illustre bâtisse, l’auteur nous emmène déjeuner place Dauphine avec Maigret. Au menu: blanquette de veau maison, bien entendu. On imagine ensuite, quai de l’Horloge, les sous-sols censés abriter les activités de la bande de Fantômas, la célébrissime créature de Pierre Souvestre et Marcel Allain, des sous-sols qui, le hasard faisant bien les choses, communiquaient avec le palais de justice. Une halte s’impose ensuite sur l’ancien site de la Morgue, quai du Marché-Neuf-Maurice-Grimaud (elle se trouve aujourd’hui, et depuis 1914, quai de la Rapée). Et ce premier périple peut s’achever 100, rue Réaumur, à l’adresse historique de France-Soir, le quotidien préféré des auteurs de polars pour son goût des gros titres et du sensationnalisme.

Maigret, Nestor Burma, Fantômas ou Arsène Lupin sont les héros récurrents de ces balades policières. Mais Marc Lemonier nous offre aussi des rencontres moins attendues, voire insolites. Un détour ainsi s’impose par la rue Saint-Spire, l’occasion de retrouver Le Sentier d’autrefois à travers les yeux amusés et amoureux de Joseph Bialot dont l’excellent polar « Le Salon du prêt-à-saigner » a été réédité récemment par la Série Noire. Les fans de Fred Vargas, eux, prendront la direction du commissariat du 13e arrondissement, 144, boulevard de l’Hôpital, où vient de s’installer, dans « Pars vite et reviens tard », le sympathique commissaire Adamsberg, toujours rêveur et insaisissable. Et l’on termine en beauté à la Butte-aux-Cailles qui fut le théâtre de l’épisode « Mécomptes d’auteurs » (1987) de la cultissime série policière française « Les cinq dernières minutes ». Un feuilleton télévisé aujourd’hui un peu oublié et qui fut pourtant diffusé pendant …..38 ans.

 

« Balades policières dans Paris ». De Marc Lemonier. Nouveau Monde Editions, 240 p.

 

Toute ville, tout village même le plus modeste peuvent aujourd’hui prétendre servir de décor à un polar. Paris figure toutefois parmi les plus célèbres et les plus courtisées, tant par la littérature que par le cinéma. Journaliste et fin connaisseur de la capitale française, Marc Lemonier lui consacre un petit guide généreux, pratique et largement […]

« L’Arbre de Judas » de Michalis Makropoulos – né à Athènes en 1965 – est un petit roman à la fois simple, complexe et profond. Rédigé dans un style sobre, dense, presque hypnotique, il épouse la dérive d’Ilias, un homme qui a tout perdu, son travail, sa femme, le goût de vivre et de se battre. A 53 ans, fin novembre, notre « héros » décide de quitter la capitale et sa famille – il a deux filles – pour retourner vivre auprès de sa mère, dans son village natal de Delvinaki, sur les hauteurs de l’Epire, à la frontière entre la Grèce et l’Albanie. Là, il ne fait rien, ou pas grand-chose. Il fréquente les cafés, retrouve un ami d’autrefois, fume, marche beaucoup, réfléchit. Et brusquement, presque à son insu, il renoue avec une dignité qu’il croyait perdue.

Cette exigence, cette intransigeance même ressurgissent quand une jeune femme est assassinée, près du village. Albanaise, Adela Meidani faisait, semble-t-il, le commerce de ses charmes. Elle avait 21 ans. Elle a été retrouvée dans la neige, « déchiquetée ». La police découvre rapidement un potentiel assassin, un bouc émissaire bien commode. Ilias, lui, pense avoir vu les vrais coupables. Il n’a dès lors plus qu’une obsession: les démasquer pour rendre justice à la jeune morte et lui permettre de trouver la paix.

Bien qu’il tourne autour d’un crime et de sa résolution, « L’Arbre de Judas » n’est pas un roman noir. Il tient davantage du conte, de la parabole. Une histoire triste mais pas désespérée, le récit d’une possible réconciliation avec soi-même. « Le passé était une peau morte qui bouchait ses pores. Dans la solitude enneigée de la montagne, il s’arrachait cette peau morte. Les pores s’ouvraient et l’osmose se produisait. Rien, désormais, n’était plus discordant. »

 

« L’Arbre de Judas ». De Michalis Makropoulos. Traduit du grec par Clara Nizzoli. Agullo, Agullo court, 132 p.

« L’Arbre de Judas » de Michalis Makropoulos – né à Athènes en 1965 – est un petit roman à la fois simple, complexe et profond. Rédigé dans un style sobre, dense, presque hypnotique, il épouse la dérive d’Ilias, un homme qui a tout perdu, son travail, sa femme, le goût de vivre et de se battre. […]

Trop cruels, trop violents à mon goût, et pas très bien écrits. Jusqu’ici je n’avais pas adhéré aux polars de Piergiorgio Pulixi, pourtant très largement plébiscités par les lecteurs francophones. Avec « Stella », le petit dernier paru en avril dernier, mes réticences ont fondu!  Je me suis plongée sans réserve dans l’univers dynamique et coloré de l’écrivain italien. D’emblée, j’ai été convaincue et séduite par son trio d’enquêtrices intrépides, Mara Rais, Eva Croce et Clara Pontecorvo. Trois fortes personnalités féminines épaulées par le ténébreux, séduisant et tourmenté criminologue Vito Strega, un métis à la stature impressionnante débarqué tout exprès de Milan.

S’il ne dédaigne pas la série, Piergiorgio Pulixi n’est pas homme à se répéter. Il aime les variations, aussi bien thématiques que formelles. D’une facture assez classique, ce nouveau polar se déroule presque entièrement à Cagliari – où l’écrivain est né en 1982.  La figure centrale du récit, Maristella Coga, dite Stella, 17 ans, est une jeune fille à la beauté insolente et solaire, dotée d’une intelligence aiguisée et têtue. Pour son malheur, elle est née dans une famille disfonctionnelle du quartier populaire et défavorisé de Sant’Elia. Le lecteur n’aura donc pas la chance de la croiser vivante. Son corps au visage affreusement mutilé vient d’être retrouvé « recroquevillé sur les galets d’un lambeau de plage entre le village de pêcheurs et le port industriel de Giorgino: un pan de littoral dénaturé par les gaz d’échappement et les rejets huileux des bateaux de la zone portuaire ».

Voilà pour le décor. Passons aux suspects. Père prétendument incestueux, mère alcoolique et maladivement jalouse, prêtre véreux, petit ami à la tête du trafic de stupéfiants dans le quartier, voire dans la ville, ils sont si nombreux que l’enquête piétine. Emaillant son texte d’expressions et de jurons en sarde – un peu trop systématiquement peut-être – l’auteur en profite pour nous raconter Cagliari, et plus spécifiquement Sant’Elia, un ancien lazaret devenu, après la Seconde Guerre mondiale, le refuge des habitants des quartiers rasés par les bombes. Et le roman se termine comme il se doit par un coup de théâtre! Quant à l’identité de la mystérieuse femme qui, à Milan, traque le criminologue Strega jusque dans son intimité la plus secrète, elle restera à jamais une énigme. A moins que… A moins qu’un prochain roman ne nous en révèle davantage. Avec Piergiorgio Pulixi, toutes les surprises sont possibles.

 

« Stella ». De Piergiorgio Pulixi. Traduit de l’italien par Anatole Pons-Reumaux. Gallmeister, 576 p.

Trop cruels, trop violents à mon goût, et pas très bien écrits. Jusqu’ici je n’avais pas adhéré aux polars de Piergiorgio Pulixi, pourtant très largement plébiscités par les lecteurs francophones. Avec « Stella », le petit dernier paru en avril dernier, mes réticences ont fondu! Je me suis plongée sans réserve dans l’univers dynamique et coloré de […]

Une grosse surprise, teintée d’un brin de déception, mais vite oubliée. Après cinq enquêtes menées tambour battant par son efficace duo Wyndham-Banerjee, l’Anglais Abir Mukherjee quitte l’Inde – le pays de sa famille  – et les années 1920 pour s’installer dans l’Amérique contemporaine. Un désir de changement bien compréhensible. Et qui lui réussit parfaitement. « Les Fugitifs » est un polar palpitant, complexe et superbement construit. Un polar sous tension, né de la colère de l’auteur contre ce qu’il advient du monde.

Le roman se situe à la toute fin d’une élection présidentielle très disputée et dont l’issue s’avère plus qu’incertaine. Face à Greenwood, la vice-présidente démocrate, se dresse avec toute sa morgue et son arrogance un républicain nommé Costa « que la moitié de la population américaine considère comme un cinglé narcissique qui tuerait sa propre mère pour entrer à la Maison Blanche ». Toute ressemblance avec des personnes existantes n’est bien sûr pas fortuite. Mukherjee précise par ailleurs avoir commencé son roman avant l’attaque du Capitole par les partisans de Trump.

Une fois le contexte posé, l’auteur construit librement une intrigue qui fait la part belle à la corruption, au complot et qui se situe d’emblée dans la veine du thriller. Ecrit à la troisième personne et porté par différents narrateurs, le récit commence avec un attentat dans un centre commercial de Los Angeles. Un acte barbare que l’on « vit » aux côtés de la poseuse de bombe, une jeune fille volontairement sacrifiée des commanditaires qui se font appeler « Les Fils du califat ». Un nom parfaitement inconnu des spécialistes du terrorisme!

Aussitôt après l’explosion, prenant des risques considérables, Shreya Mistry, agente spéciale du FBI, se précipite à l’intérieur du bâtiment qui menace de s’effondrer. Impétueuse et indocile, cette jeune femme d’origine indienne retrouve ainsi, par miracle, les vidéos de surveillance où l’on voit la kamikaze courir, sortir son téléphone… et mourir. Pourquoi courait-elle? Avait-elle été piégée? Cet attentat meurtrier n’était-il que le premier d’une série machiavéliquement planifiée avant les élections pour déstabiliser l’Amérique? Hantée par ces questions, ignorant les sanctions et les brimades de sa hiérarchie, Shreya va alors tout mettre en œuvre pour retrouver une jeune femme, Aliyah qui, venue de Londres, était entrée sur le territoire américain en même temps que la poseuse de bombe.

A l’enquête « officielle » se superpose alors une deuxième traque plus discrète. Prévenu que sa fille est en danger, le père d’Aliyah tente de la retrouver avec l’aide d’une Américaine dont le fils, lui aussi disparu, semble pris dans le même engrenage. Et l’auteur profite de cette double course – poursuite pour nous faire traverser les Etats-Unis de part en part. Le chemin des parents éplorés finit par croiser la route de l’agente du FBI. Et le tout se termine dans une monstre bastringue électorale avec mouvements de foule et ambiance survoltée, une apothéose tragique et très cinématographique dont l’auteur a le secret. Glissant de découverte en révélation, ce dernier parvient en outre à nous tenir en haleine jusqu’au bout. Dans « Les Fugitifs », l’identité des traitres et leurs motivations sont en effet susceptibles de changer jusqu’au dernier moment.

 

« Les Fugitifs ». D’Abir Mukherjee. Traduit de l’anglais par Pierre Reignier. Editions Liana Levi, 408 p.

Sur d’autres livres d’Abir Mukherjee: 

https://polarspolisetcie.com/le-mystere-indien-de-la-chambre-close/

https://polarspolisetcie.com/traque-sans-merci-au-coeur-de-la-poudriere-indienne/

 

Une grosse surprise, teintée d’un brin de déception, mais vite oubliée. Après cinq enquêtes menées tambour battant par son efficace duo Wyndham-Banerjee, l’Anglais Abir Mukherjee quitte l’Inde – le pays de sa famille – et les années 1920 pour s’installer dans l’Amérique contemporaine. Un désir de changement bien compréhensible. Et qui lui réussit parfaitement. « Les […]

A propos de ce blog

Scènes et mises en scène: le roman policier, l’architecture et la ville, le théâtre. Passionnée de roman policier, Mireille Descombes est journaliste culturelle indépendante, critique d’art, d’architecture et de théâtre.

Photo: Lara Schütz

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